
Adresse électronique de l'association : adraauxyloiret@yahoo.com
L'ADRA 20 ans : avril 2005 à avril 2025
Les dossiers suivis par l'ADRA :
- le transfert de l'eau et de l'assainissement
- la ZAC à AUXY
L'ADRA a saisi le Tribunal Administratif d'Orléans :
Dossier Eau et Assainissement
Fin décembre 2024 : Une saisine contre la délibération du 10 décembre 2024. Cette procédure est close, le Juge des référés a rejeté notre requête en suspension.
Début d'année 2025 : Une saisine contre les deux délibérations du 5 novembre 2024 : L'ADRA a déposé un recours pour excès de pouvoir contre les deux délibérations. Il y a eu des échanges de mémoires avec la partie adverse et les observations de l'ADRA ont été transmises au Tribunal. Ce dossier est toujours en cours d'instruction au Tribunal Administratif d'Orléans (mise à jours site le 20 juillet 2025).
Pour toute information sur les démarches et recours de l'ADRA contactez nous à : adraauxyloiret@yahoo.com
Rappel historique de l'ADRA
L'Adra a été créée en avril 2005 face aux projets liés à l'Autoroute A19.
Tout d'abord et durant 5 ans, l'ADRA a agi pour préserver l'environnement des habitations de 5 hameaux menacés par les nuisances sonores, de dangers pour la santé publiques et la disparitions de terres agricoles concernant les structures liées à l'A19, notamment les 3 centrales à enrobées à chaud sur 3 communes du Département longeant l'autoroute, une carrière de calcaire à ciel ouvert à la Gare d'Auxy.
Après plusieurs années de démarches et d'actions juridiques, ayant accompli ses objectifs et obtenu la fin de la carrière de calcaire et la fin des exploitations à long terme des centrales d'enrobées à chaud et pour finir, l'éloignement des hameaux et la réduction de l'aire de service de l'autoroute, l'Adra a été mise en sommeil.
L'ADRA a été réactivé pour faire face à un projet de ZAC à la Gare d'Auxy. Elle a attaqué l'arrêté préfectoral de janvier 2012 et a contesté l'utilité publique de la ZAC d'Auxy devant le Tribunal Administratif.
Le Tribunal Administratif d'Orléans en octobre 2013 a pris la décision d'annuler l'arrêté préfectoral de la ZAC d'Auxy et a retenu les motifs présentés par l'ADRA. En effet, l'ADRA contestait une étude d'impact qui ne présentait aucune mesure pour préserver les habitations des nuisances engendrées par la ZAC et son accès. Il faudrait donc plus qu'un nouvel arrêté préfectoral ou une décision de quelques élus pour que le projet puisse être imposé aux habitants, sans que la déviation de la RD975 ne soit entreprise avant la mise en oeuvre de la ZAC (cf décision du tribunal).
Par ailleurs, le Tribunal Administratif d'Orléans avait considéré que ce projet n'était pas d'utilité publique.
Si le dossier de la ZAC devait refaire surface, comme certains habitants ne le craignent, les procédures et décisions du Tribunal Administratif de 2013 pourraient être présentés si de nouveau ce projet de ZAC à Auxy n'apportait pas toutes les garanties de préservation de la santé et de la sécurité des habitants. En outre, l'impact sur l'environnement devrait aussi faire l'objet de nouvelles mesures puisque l'intérêt pour la préservation de notre environnement est un sujet majeur actuellement.
Pour finir et selon les informations qui ont été communiquées à l'ADRA, les arguments de quelques élus sont faux lorsqu'ils prétendent que la ZAC pourrait créer des emplois. En effet, il n'est plus nécessaire de démontrer que les entrepôts logistiques sont des zones de stockage et ne nécessitent pas de créer des emplois. Quant aux taxes et cotisations des entreprises, elles ne sont pas versées aux communes mais aux communautés de communes qui ne reversent que ce qu'elles veulent bien reverser aux communes.
Par conséquent, beaucoup d'inconvénients, beaucoup de nuisances pour aucun avantage, d'ailleurs le Tribunal Administratif d'Orléans en 2013 avait considéré que ce projet, n'était pas d'utilité publique.
Quelques élus prétendraient que l'enquête publique et les documents d'impact coutent chers aux contribuables, ces arguments de nature à mettre la pression sur des citoyens qui ne savent pas toujours comment agir peuvent également être contestés. Les citoyens ne demandent en effet pas que ce projet ressorte des armoires, les frais des études d'impact et d'enquête publique seraient donc de l'argent gaspillé pas les élus.
Nos communes ont besoin de voir leurs routes entretenues, leurs services aux habitants développés et leur patrimoine entretenu, or faute de moyens financiers, ces dernières années nous voyons autour de nous un manque réel d'investissement, d'entretien, de services alors l'argent du contribuable pourrait être mieux employé que dans des dossiers et projets irrationnels, disproportionnés, couteux et ne s'intégrant pas à la volonté actuelle de préserver l'environnement.
Après une mise en sommeil à partir de 2017, l'ADRA a été réactivée en novembre 2022 toujours pour intervenir face au projet de ZAC ressorti des "placards".
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